L’écoquartier Joly Jean se développe sur un périmètre de 42 hectares et s’étend au sud de la rocade Charles de Gaulle, entre secteur NPNRU au Nord, Ceinture Verte et tissu pavillonnaire au Sud, et de CAP SUD à l’Est au Parc Champ Vert à l’Ouest.
L’opération présente de forts enjeux urbains, entre couture urbaine, prise en compte du déjà-là et du patrimoine bâti et végétal, et objectifs de produire un quartier résilient adapté au contexte méditerranéen et au changement climatique à l’œuvre.
Avec l’ambition de créer ici un écoquartier, l’objectif est bien de transformer ces 42 hectares en un quartier apaisé organisé autour d’un cœur de nature, de constituer là un quartier exemplaire tant dans l’attention au site et au déjà-là, dans le renforcement de la présence d’éléments naturels que ce soit dans tous les aménagements ou encore dans l’offre d’habitat adaptés au réchauffement climatique.
Comment l’écoquartier Joly-Jean
entend répondre à ces enjeux ?
La stratégie et les grands principes d’aménagement retenus pour répondre aux enjeux de l’écoquartier Joly-Jean portent sur :
Une prise en compte du patrimoine naturel et végétal – les haies et les bosquets sont des éléments identitaires du site -, une attention à la présence de l’eau avec les canaux et les filioles qui innervent la plaine, la mise en valeur des quelques éléments bâtis patrimoniaux que sont le Moulin Notre-Dame, le mas Nany et la propriété Daruty.
Une approche qui vise à la création d’un paysage habité avec l’aménagement d’un grand dispositif paysager, une trame verte centrale qui s’étire d’est en ouest et accroche en son cœur le Parc du Clos de la Murette étendu et autour duquel s’organisent les nouvelles constructions.
Inciter à la pratique des mobilités douces par une limitation de la place de la voiture dans le nouveau quartier et le développement d’un réseau dense de cheminements piétons et de parcours cyclables irriguant l’ensemble du quartier et le connectant au sud avec la plaine de la Durance et au nord avec la rocade, le tramway (4 stations desservent le quartier) et au-delà le centre-ville.
Une importance donnée à la qualité et au confort d’habiter tant dans la conception des logements, avec des logements traversant pour favoriser la ventilation naturelle, des prolongements extérieurs généreux, « une pièce en plus », une attention aux éléments, profiter du soleil et se protéger du vent, que dans l’aménagement d’espaces extérieurs communs largement végétalisés en écho au paysage dans lequel s’inscrivent les opérations.
Une approche durable de l’aménagement et de la construction, avec un habitat en relation avec son environnement, privilégiant l’écoconstruction et le bioclimatisme, une présence forte du végétal et des opérations labélisées Bâtiments Durables Méditerranéens.
Une école exemplaire réalisée par la ville d’Avignon, au coeur du quartier, pour accompagner le développement urbain des quartiers Sud et répondre au niveau d’ambition de l’écoquartier. Ainsi, cette école est exemplaire à plus d’un titre : inclusive, ouverte sur le quartier, elles est également labellisée Bâtiment Durable Méditerranéen, niveau OR.
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La programmation de l’écoquartier Joly-Jean
La programmation définie pour cette grande opération publique vise une mixité d’usages et une couture urbaine avec les quartiers voisins dans un objectif « de vivre ensemble ».
L’ambition s’étend également à la qualité architecturale et aux formes urbaines à développer en intégrant la transition avec les habitations déjà existantes.
Ainsi, l’opération prévoit la création globale d’environ 96 500 m2 de surface de plancher, dont 81 550 m2 pour de l’habitat, soit environ 1 000 logements (collectifs R+3, maison groupées et maison individuelles) associés à 11 900 m2 d’activités et de tertiaires et environ 3 000 m2 d’équipement.
L’investissement global de la ville d’Avignon pour assurer le développement de cet écoquartier s’élève à 43 millions d’€, et son aménagement, conduit par la SPL Grand Avignon Aménagement, est prévu jusqu’en 2035.